Communication de guerre : Un atelier à l’endroit des gouverneurs de régions à Koudougou

Le ministère en charge de la communication à travers la Direction Générale de la Communication et des Médias (DGCM), tient à Koudougou du 17 au 18 août 2023, une session de formation sous le thème, « La communication de guerre : quelle approche régionale ? ». L’activité regroupe les gouverneurs des 13 régions du Burkina Faso et vise à les outiller sur la communication de guerre.

« La communication de guerre : quelle approche régionale ? », c’est sous ce thème que s’est ouvert ce jeudi 17 août 2023, à Koudougou, la session  de formation au profit des gouverneurs de régions. Selon le premier responsable de la région du Centre-Ouest, Boubacar Nouhoun Traoré, « les gouverneurs en tant que représentants de l’État animent le développement dans les régions » et la présente session de formation était nécessaire.

Allant plus loin, il est revenu sur « le rôle combien important » des gouverneurs dans la résolution de la situation que traverse le pays. « Dans une situation où la guerre se mène dans les entités territoriales, il sied qu’ils puissent renforcer leurs capacités dans un domaine qui leur est étrange », a-t-il dit.

Cette session de formation s’étalera sur deux jours et s’inscrit dans la dynamique d’instituer une communication de proximité et entre dans le schéma du plan stratégique de la communication de guerre élaboré par le département en charge de la communication. Il s’agira de manière spécifique de rappeler les enjeux de la communication dans le contexte actuel du Burkina Faso et sensibiliser les gouverneurs de régions sur la communication de guerre.

« Les gouverneurs jouent un rôle prépondérant dans l’apaisement de certaines situations. C’est pourquoi on a estimé au sein du département qu’il fallait organiser cette session de formation pour mieux les outiller pour une meilleure prise en charge de ces questions. Face à une situation de crise, il faut savoir quoi dire, comment le dire et quand le dire », a confié Mamadou Dembélé, directeur de cabinet du ministère de la communication.

Plusieurs thématiques seront abordées au cours de ces 48 heures d’échange. Les participants partageront leurs expériences et auront également à proposer des approches de solution de communication pour lutter contre l’extrémisme violent. À côté, il est attendu d’eux qu’ils puissent formuler des suggestions et recommandations à même d’endiguer les problèmes liés à l’insécurité.

Faso7

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