Assainissement : Le GRAAD examine les opportunités d’investissement pour le sous-secteur des boues de vidange

Le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquée pour le Développement (GRAAD) a organisé un atelier de restitution de l’étude du projet WASPA au Burkina Faso, ce vendredi 28 juillet 2023. Il s’est agi pour le GRAAD de présenter les opportunités d’investissement du secteur privé de l’assainissement au Burkina Faso. Selon Martin Sawadogo, chargé d’étude au GRAAD Burkina, l’objectif de cette étude était d’examiner le sous-secteur des boues de vidange.

Environ 86 milliards de Francs CFA de perte par an par manque d’assainissement, c’est le constat fait au Burkina Faso. Face à cette situation et à un moment où les ressources sont rares, le Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquée pour le Développement (GRAAD) à travers le projet WASPA a mené des études pour des investissements du secteur privé pour le domaine de l’assainissement.

Ledit projet mis en œuvre dans 5 localités du Burkina Faso a permis de faire des recommandations afin d’amorcer un développement du sous-secteur des boues de vidange en favorisant l’investissement du secteur privé. Pour Martin Sawadogo, chargé d’étude au GRAAD Burkina, le domaine des boues de vidange n’est pas bien structuré. « Le secteur est très peu organisé. Ce qui fait qu’il y a beaucoup de difficultés », a-t-il dit.

Selon ses propos, le manque d’encadrement, de formation, la faiblesse des équipements et la faible capacité d’innovation sont notamment les principales difficultés. En guise de réponse, l’étude a recommandé de réorganiser le secteur et de l’intégrer dans les politiques publiques. « Nous proposons également un accompagnement de ces acteurs en termes de formation », a ajouté Martin Sawadogo.

Pour sa part, le coordonnateur du projet WASPAD, le Dr Amadou Dieng, a laissé entendre que ledit projet est une recherche sur les politiques d’assainissement. Il intervient dans 5 pays que sont le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Niger et le Sénégal. Selon les explications du chargé de projet, le financement est un défi majeur en termes d’accès à l’assainissement.

« Avec tous les défis que nos États ont, ils ne pourront résoudre cela. Il faut d’autres acteurs. (…) Cette étude constitue un cas pour le Burkina Faso et pour toute l’Afrique de l’Ouest pour que l’assainissement puisse être un droit pour tous », a-t-il signifié.

Faso7

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