Burkina Faso : Action CiDeP célèbre ses 15 ans d’existence et lance Déni Voice


Créée en 2007, l’Association des Jeunes pour le Développement Durable au Burkina Faso est officiellement devenue »Action Citoyenne pour le Développement et la Paix (Action CiDeP) ». Après 15 ans d’existence, les porteurs du projet ont jugé nécessaire de faire un arrêt pour faire le bilan des activités menées, voir les acquis et corriger les manquements. Une halte qui s’est effectuée ce jeudi 22 juin 2023 pour célébrer ledit anniversaire. Une occasion saisie pour procéder au lancement de la Web radio/TV dénommée Déni Voice.
Contribuer à une société civile forte qui exige et soutient la réalisation des droits des enfants, c’est l’objectif visé par le programme Sida CSO 2022-2026. Aussi au Burkina Faso, il est mis en œuvre par l’Association des Jeunes pour le Développement Durable au Burkina Faso (AJDDBF) qui a muté pour devenir Action Citoyenne pour le Développement et la Paix (Action CiDeP). Après une quinzaine d’années d’existence, ladite association a décidé de marquer un arrêt et de faire le bilan de ses activités.



Selon le président de l’Action CiDeP, Cheick Fayçal Traoré, l’association a fait un long parcours pour se retrouver à ce niveau. « 15 ans après, nous avons survécu, tant les raisons d’abandonner, de se raviser et d’explorer d’autres horizons étaient multiples. Sur le chemin, nous avons focalisé notre attention sur la solution aux problèmes », a-t-il dit.
Sur le bilan, il a expliqué que ce sont des centaines de millions qui ont été mobilisées. Des financements qui ont servi dans la réalisation de forages, la réhabilitation de points d’eau, la construction de latrines propres, le soutien des enfants et jeunes sortant de prison et la formation des jeunes sur le leadership, l’entrepreneuriat et le leadership féminin.



Revenant sur la mutation de l’association en Action CiDeP, son président a souligné que c’est toujours dans le but de pousser les jeunes vers l’engagement et l’action concrète. Pour lui, c’est un « pont intelligent » qui est mis en place entre les gouvernés et les gouvernants et entre les jeunes et les opportunités d’autonomisation.
« De ces instruments, Déni Voice est un pionnier. Il vient sans prétention aucune, combler un gap. Déni Voice se propose d’être ce canal de dialogue qui structure cette voix, d’amplificateur du rôle positif des enfants et jeunes ainsi que l’espace d’apprentissage d’une citoyenneté active et responsable à travers la diffusion de programme adaptés », a fait savoir Cheick Fayçal Traoré.
De son côté, le ministre en charge de la communication, Jean-Emmanuel Ouédraogo, a laissé entendre qu’il « est essentiel d’investir dans la jeunesse et dans les femmes ». Selon ses dires, en dépit des efforts consentis par le gouvernement, les chantiers demeurent vastes. C’est alors dans ce sens qu’il salue la contribution de la société civile « qui revêt une importance capitale ».
Le ministre en charge de la communication a aussi reconnu l’importance de Déni Voice. « La communication est la clé de voûte pour la construction de nos États modernes (…) Il faut aussi compter avec les enfants, ces êtres qui constituent l’avenir de notre pays. Ils ont leur mot à dire et nous devons les écouter », a-t-il martelé.
Il faut retenir que Déni Voice entend contribuer pour l’atteinte des objectifs de développement durable en fournissant aux acteurs clés que sont les enfants et les jeunes, une tribune d’expression de leurs préoccupations.
Faso7