Encadrement de la publicité à Ouagadougou : Le CSC échange avec les acteurs

Pour un meilleur encadrement de la publicité dans la ville de Ouagadougou, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) en collaboration avec la Délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, a organisé un atelier d’échanges et de sensibilisation ce mardi 4 avril 2023.

La question de la publicité dans la ville de Ouagadougou a fait l’objet d’une rencontre d’échanges et de sensibilisation. Pour encadrer ce domaine, cet atelier a réuni plusieurs acteurs de différentes structures. Il s’agit des publicitaires associés, du Secrétariat permanent du comité de lutte contre la prolifération des armes légères, la Fédération des associations de la santé privée au Burkina ainsi que l’Association des fabricants et importateurs de munitions et d’armes.

Au cours des échanges, les participants vont réfléchir sur les manquements liés aux publicités afin de mieux sensibiliser les acteurs du domaine. Selon Eugénie Yaméogo/Ouattara, vice-présidente du CSC, la loi portant sur la régulation interdit de faire la publicité de plusieurs produits sur les panneaux publicitaires, les chaînes de télévision et bien d’autres espaces.

Autosensibilisation d’abord…

A l’entendre, les publicités interdites concernent entre autres les publicités des produits et services pharmaceutiques à travers les totems, les publicités des produits mortuaires tels que la vente des cercueils et des corbillards à louer.

A ces publicités, s’ajoutent la publicité des boissons alcoolisées de plus de 10 %, la publicité des établissements sanitaires ainsi que la publicité sur les produits de la pharmacopée traditionnelle.

« L’idée pour nous est de sensibiliser d’abord les acteurs qui sont sur le terrain et qui sont responsables en grande majorité de cette violation de la loi, pour leur dire ce qui doit être fait. Et à l’issue maintenant de ces messages de sensibilisation, nous allons voir dans quelle mesure, on va passer à une autre phase, la phase de la répression. Donc, pour le moment, nous voulons nous sensibiliser nous-mêmes, et les acteurs du monde médiatique et ceux dont les publicités sont interdites ou réglées à l’application stricte de la loi », a-t-elle indiqué.

Les médias, facteur de développement socio-économique

A l’en croire, l’objectif de l’interdiction de ces types de publicité est de protéger la population contre les menaces liées à la paix sociale, à la cohésion et au développement.

« Nous rencontrons les partenaires de médias, de la publicité et les annonceurs non pas pour leur présenter des manquements qu’ils auraient commis, mais plutôt construire avec eux comme partenaire et dans l’écoute mutuelle, les conditions d’une utilisation saine de nos médias. Car bien exploiter avec des contenus respectueux de la réglementation, les médias constituent de véritables facteurs de développement socio-économique et d’encrage de la démocratie », a laissé entendre Eugénie Yaméogo/Ouattara.

Lazard KOLA

Faso7

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