SIAO 2023 : Près de 14 000 préservatifs et 6 000 gels lubrifiants distribués

La 16e édition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) a refermé ses portes ce dimanche 5 février 2023 et l’heure était au bilan pour l’équipe du Secrétariat Permanent du Centre National Lutte contre le VIH/SIDA et les IST (SP-CNLS/IST), qui a participé à l’événement.

Guestaba Guy Rodrigue Wedraogo, Chef d’antenne régional par intérim du SP/CNLS-IST pour la région du Centre s’est exprimé au micro de Faso7 pour dresser ce bilan. Il ressort de ses dires que concernant la sensibilisation, 4 509 personnes dont majoritairement des femmes ont été sensibilisées sur le VIH/SIDA et les IST, pour une prévision de 5 000 personnes. Pour le counseling pré-test, il a rapporté que ce sont 2003 personnes dont 1604 femmes qui ont été touchées, pour une prévision de 3000 personnes.

Pour les test de dépistage, Guestaba Guy Rodrigue Wedraogo a fait savoir que 1028 personnes dont 709 femmes ont été dépistées, sur une prévision de 1 500 personnes. « On a eu un cas positif qui a été référé dans un centre de prise en charge », a-t-il notifié.

Par ailleurs, Guestaba Guy Rodrigue Ouédraogo a indiqué que ce sont 10 658 préservatifs masculins, 2 981 préservatifs féminins et 6 000 gels lubrifiants qui ont été distribués sur le site de cette 16e édition du SIAO.

Pour poursuivre, Guestaba Guy Rodrigue Wedraogo a fait savoir que 500 brochures sur le VIH/SIDA et 300 livrets d’information et de sensibilisation sur Le VIH/SIDA – IST ont été distribués sur le site du SIAO.

Le Chef d’antenne régional par intérim du SP/CNLS-IST pour la région du Centre a aussi expliqué que les maladies opportunistes constituent un sérieux problème de santé pour les personnes infectées par le VIH. Il a fait comprendre que lorsque la personne infectée par le VIH n’est pas dépistée et prise en charge médicalement, cela occasionne donc des maladies opportunistes constitutifs du SIDA, qui peuvent conduire à la mort.

Il préconise donc de passer le test afin de prendre connaissance de son statut sérologique. « Une fois que vous connaissez votre statut sérologique, il n’y a rien de tel. Ça vous permet de savoir non seulement si vous avez le virus ou pas. Au cas où vous avez le virus, il y a une conduite à tenir. Vous allez être référé vers une structure de prise en charge », a-t-il expliqué.

En tout état de cause, Guestaba Guy Rodrigue Wedraogo dit être satisfait du fait que les Burkinabè adhèrent progressivement au dépistage. « Les gens se font dépister. Ce n’est plus une maladie où il faut se cacher. Mais le résultat, il est confidentiel. Toutefois, il faut reconnaître que nous avons toujours du pain sur la planche en termes de sensibilisation et de dépistage », a-t-il expliqué.

Josué TIENDREBEOGO

Faso7